D’après la Croix-Rouge locale et la société civile, ces déplacés ont fui
les affrontements entre les 12e et 18e brigades des FARDC non brassées dans le secteur de
Kanyabayonga, au début du mois en cours. D’autres encore seraient sur les routes,
craignant l’insécurité.
Ces déplacés ont fui les localités de Miriki et Kimaka
lors de ces affrontements. Au lendemain des combats, on estimait à 3 000 familles de
déplacés pour la seule cité de Kanyabayonga. Mais la Croix-Rouge locale et la société civile
ont révélé que le nombre était trois fois supérieur dans tous les sites
d’accueil.
rnDe nombreux cas de malnutrition ont été enregistrés parmi les déplacés
à Kanyabayonga et Kayina. Les femmes et les enfants sont les plus touchés par la carence en
protéines, a indiqué le porte-parole de la société civile.
L’administrateur de Lubero
reconnaît que la situation s’améliore grâce à l’appui des organisations humanitaires. Dans
le secteur de Kanyabayonga, l’ONG World Vision s’investie dans l’aménagement des sources
d’eau potable, un ONG norvegienne réhabilite les écoles, tandis que Caritas distribue des
vires et non vivres aux déplacés.