Les enfants des localités de Libenge et Ikela, province
de l’Equateur, étudient dans des conditions d’un autre âge. Les classes sont organisées en
plein air ou dans des hangars de fortune. Les élèves sont assis à même le sol, et leurs
parents, très pauvres, ne peuvent pas assurer la scolarité de leur progéniture.
Le
chef de la sous-division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel de cette
contrée, Joseph Botuli, est actuellement à Mbandaka pour interpeller les autorités
provinciales. Libenge et Ikela sont situés à plus de 1000 kilomètres du chef-lieu de la
province de l’Equateur. Les conditions d’études pour les enfants y sont des plus
difficiles.
rnLes classes, sans murs ni toitures, sont dépourvues de bancs et du
matériel didactique nécessaire. Vautrés dans la poussière, les élèves sont contraints à se
partager un même objet classique. Ainsi, quatre élèves se partagent un stylo à bille.
rnCette situation est conséquente à la pauvreté généralisée qui frappe ces localités,
comme l’ensemble de la province. Les parents sont incapables de s’acquitter de leurs
obligations et de payer les frais scolaires pour leurs enfants. Ce qui démotive les
enseignants.
rnLa guerre connue dans cette province pendant cinq ans explique
en grande partie cela. Mais, le chef de division Botuli, présentement à Mbandaka, estime
que les autorités de la province doivent faire quelque chose pour sortir les enfants de ces
localités de leurs conditions misérables.