C’est au cours de la plénière d’hier mercredi, que ce budget a été voté à la Chambre basse. Celui-ci se chiffre à huit cent milliards six cent mille francs congolais. Principaux bénéficiaires de l’aménagement, la Commission électorale indépendante (CEI) et le secteur de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel.
La CEI obtient ainsi une rallonge de sept milliards de francs congolais. Dans le secteur social, l’enseignement primaire, secondaire et professionnel a eu aussi sa part de crédit supplémentaire. Celui-ci s’élève à six milliards de francs congolais.
En revanche, l’aménagement opéré par l’Assemblée n’a rien prévu pour l’intégration de l’armée. Celle-ci exige 103 millions de dollars américains pour le brassage de 120 000 hommes de troupes. Pour le ministre du Budget François Mwamba, ce programme sera financé en grande partie par l’extérieur et avec des recettes additionnelles qui seront obtenues en cours d’exécution du budget.
rn« L’intégration de l’armée congolaise n’est pas une question de quelques mois. C’est une question d’ années. Ce qui était important en 2005, c’était de définir ce qui était nécessaire d’être fait, pour être sûr notamment que les élections qui vont venir et qui ont besoin de la sécurité vont devoir se dérouler dans des conditions acceptables », a expliqué le ministre Mwamba.
rnPar ailleurs, le gouvernement aura la lourde tâche de ramener et stabiliser le taux de change de la monnaie nationale à 450 francs congolais pour 1 dollar américain comme mentionné dans le budget. D’autres défis à relever au cours de l’exécution du budget 2005, c’est la maximisation des recettes de l’Etat et le paiement des dépenses programmées à l’avance.
