Les hommes d’affaires du Sud Kivu, particulièrement ceux de Bukavu s’impatientent. La mesure du gouverneur d’arrêter à quatre les services habilités à percevoir des taxes aux postes frontaliers de la province tarde à être appliquée.
C’est hier lundi, dans l’après-midi, que le gouverneur a signé l’arrêté désignant les services concernés. Il s’agit de l’Office des douanes et accises (OFIDA), de l’Office congolais de contrôle (OCC), de la Direction générale des migrations (DGM) et du service de l’hygiène.
Les autres services qui jusqu’ici opéraient eux aussi dans les frontières ont été sommés de les quitter.
Les milieux d’affaires qui attendaient depuis quelques jours cette décision ne sont pourtant pas rassurés de son application effective. Ils se sont réunis toute la journée d’hier lundi dans l’inquiétude la plus totale. Car jusqu’à ce jour, les services illégaux interdits de prester aux frontières de la province n’ont pas encore quitté leurs zones d’opération. En plus, la descente conjointe gouvernorat/ Fédération des entreprises du Congo (FEC)/ Sud Kivu était prévue le même jour pour constater l’effectivité de la mesure sur le terrain. Elle n’a pas eu lieu