C’est au cours du point de presse hebdomadaire d’hier
mercredi, que la Mission des Nations Unies au Congo a formulé cette demande. Il est temps,
estime la MONUC, que le gouvernement de la transition s’exprime clairement et sanctionne les
chefs politique et militaires des milices responsables des tueries et autres barbaries
commises en Ituri.
Kemal Saiki, directeur de l’information publique de la MONUC a été
formel à cet effet.
« Le gouvernement de transition doit prendre au sérieux la
déclaration présidentielle du Conseil de Sécurité du 2 mars 2005 de l’ONU, par laquelle le
Conseil fait sienne la grave préoccupation exprimée par le Comité international
d’accompagnement de la transition (le CIAT) en date du 28 février 2005 envers des activités
illégale et criminelles des milices en Ituri et leurs chefs militaires et politiques. Et en
particulier MM. Floribert Njabu, Goda Suka, Etienne Lona, Thomas Lubanga, Bosco Tanganda et
Germain Katanga ».
rn« Il serait souhaitable, a-t-il enchaîné, que le
gouvernement de transition déclare publiquement quelle suite il entend donner à ses
différentes requêtes. Il est grand temps que le gouvernement sorte de son silence sur les
atrocités commises en Ituri. Il est temps pour le gouvernement de lever les ambiguïtés sur
le sort réservé à ceux qui sont les saboteurs de désarmement, de paix et de stabilisation en
Ituri. Il est aussi temps pour le gouvernement de prendre des décisions non moins claires
quant à ceux qu’il a invités à Kinshasa et qui n’ont pas répondu à son appel.