Revue de presse du mardi 29 janvier 2013
La Prospérité informe que la signature de l’accord-cadre sur la paix à l’Est du Congo-Kinshasa, qui devait avoir lieu lundi 28 janvier 2013 à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, vient d’être renvoyée aux calendes grecques par les Chefs d’Etats des Grands Lacs. Les pays concernés par la signature de cet accord sont notamment la RDC, le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie, l’Angola, la République du Congo et l’Afrique du Sud. La décision de ce report a été annoncée par le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, sans en annoncer les motifs, indique le journal.
Cet accord fait partie d’un ensemble de mesures proposées par les Nations Unies, parmi lesquelles la création d’une force d’intervention qui aurait pour mission de s’attaquer directement aux groupes armés, dont le M23, dans l’Est du territoire congolais. Aussi, le secrétaire général de l’ONU, dès l’ouverture de ce XXe sommet de l’Union africaine, a-t-il précisé que cet accord-cadre devait remédier aux causes profondes des violences récurrentes dans l’Est de la RDC.
Décidément, les Nations Unies répugneraient l’idée originelle de la Force internationale neutre telle que conçue par les Chefs d’Etats de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, constate le quotidien.
Visiblement, l’ONU voudrait bousculer la CIRGL et la SADC quant au commandement de cette force. Pendant que sa mise en place devait être de plus en plus effective, cette force, encore embryonnaire, connaît déjà quelques bobos dans sa gestation, conclut La Prospérité.
Le quotidien du groupe L’Avenir constate aussi que « faute d’un compromis entre dirigeants africains. La signature d’un accord-cadre a été renvoyée sine die… »
L’avenir explique que l’accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l’Est de la République démocratique du Congo avait pour objet de remédier aux causes profondes des violences récurrentes dans cette zone.
Selon une source diplomatique de la RDC, indique le quotidien, l’accord prévoyait un renforcement des capacités de la Mission de l’ONU en RDC (Monusco) et un engagement des Etats de la région à ne soutenir, financer ou abriter aucun groupe contribuant à déstabiliser l’Est du pays. Outre les présidents de RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, ceux d’Angola, du Burundi, du Congo (Brazzaville), voisins de la RDC, ainsi que ceux d’Afrique du Sud et de Tanzanie devaient signer cet accord.
Le Rwanda et l’Ouganda, qui ont été à la base de toutes les rebellions dont la RDC est victime aujourd’hui, ne pouvaient pas accepter, corde au cou, de s’engager de cette façon, note L’Avenir. Le quotidien croit savoir que pour ces pays, l’Est de la Congo devrait demeurer un ventre mou, une zone de non droit, qui leur permettrait de toujours continuer le pillage des ressources naturelles du pays. Raison pour laquelle, poursuit L’Avenir, ils ne peuvent en aucun cas accepter une solution qui aurait pour objectif d’instaurer la paix, la sécurité dans cette partie de la République.
Le Potentiel cogite sur la RDC, qui n’est pas seulement un géant minier et forestier, dans cet article : « Les eaux de la RDC : risque d’instabilité ou opportunité de développement ? »
Le journal, qui considère ce pays comme gracieusement nantie des ressources hydrologiques les plus importantes au monde, se demande si la RDC ne risque pas de subir une nouvelle guerre de l’eau ?
Pour clore, La Prospérité annonce que: « André Kimbuta promet de vaincre le phénomène «Kuluna» à Kinshasa ! »
Le Gouverneur de la ville de Kinshasa l’a déclaré en marge de la cérémonie d’échange de vœux avec le personnel de l’administration de l’Hôtel de Ville de Kinshasa. André Kimbuta a ajouté: « Le mal est profond, il faut beaucoup de sacrifices, du courage et de la détermination pour affronter ce défi ».