Revue de presse de vendredi 30 décembre 2011
La Prospérité note que les candidats à la députation nationale à Kinshasa s’impatientent. Le suspense ne fait que se prolonger alors que beaucoup de leurs collègues de l’intérieur du pays connaissent déjà leur sort, bon ou mauvais.
En effet, poursuit le journal, après avoir proclamé près de 90 élus des provinces mercredi dernier, le Bureau de la Ceni a visité jeudi 29 décemebre, les CLCR basés à la Fikin où se compilent les résultats de quatre circonscriptions électorales de la capitale de la RDC.
Le tabloïd révèle qu’il a été décidé que des membres du Bureau s’occupent personnellement de la supervision de ces quatre CLCR de Kinshasa pour que l’ordre et la transparence soient garantis en vue de publier des résultats crédibles et minimiser les contestations.
De son côté, Le Potentiel constate qu’il y a du « rififi » au sein de la Majorité présidentielle et titre : “Législatives 2011, Majorité présidentielle : faucons et colombes s’empoignent !”
Le confrère explique que l’harmonie des premiers jours n’y est plus. La guerre des clans bat son plein, entre les faucons, conduits par le PPRD, et les colombes, avec en tête le Parti lumubiste unifié du Premier ministre Adolphe Muzito. Selon le quotidien kinois, les résultats des législatives 2011 constituent la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Et le journal poursuit en soulignant que la raison est simple : « L’enjeu étant la constitution dela Majoritéparlementaire d’où sortira le futur Premier ministre ».
Si au sein de l’Opposition on retient encore son souffle, note le confrère, dans les rangs de la Mouvance présidentielle, « la sérénité est en train de céder le pas à la nervosité, aux fluctuations et aux contestations », conclut le journal !
L’Observateur opte ce matin pour le Bilan économique de la RDC en 2011 et note que le taux de croissance économique est de 6,9 %, selon Jean-Claude Masangu, gouverneur de la banque centrale congolaise.
Le journal relève que sur le plan économique, l’année finissante a été émaillée de difficultés pour les grandes économies (Etats-Unis, Europe, etc.)… et à l’instar d’autres pays, la RDC n’a pas échappé aux difficultés liées à cet environnement.
Mais, le confrère poursuit en notant que, le pays a su tirer son épingle du jeu, notamment en maintenant un taux de croissance économique positif en 2011, en stabilisant le taux de change du Franc congolais et en maîtrisant l’inflation.
Voilà qui pousse, probablement l’éditorialiste de ce quotidien à se demander si 2012 sera (encore) l’année de Kabila !
Mankenda Voka affirme qu’au-delà de nos querelles de tous les jours, qui sont par elles-mêmes, un tonifiant de base dans une démocratie qui s’inscrit dans la durée, il n’est pas sans intérêt de s’interroger : « A quoi va ressembler l’année qui commence aujourd’hui ? »
« A rien de tout ce que nous avons connu par le passé », répond-il. Car, poursuit l’éditorialiste, 2012 va être incontestablement une année de grands défis à relever sur tous les plans.
Le patron de l’observateur note qu’avec le tollé que nos affaires d’élections ont soulevé dans le monde entier, il ne reste à Kabila qu’à bien aiguiser ses couteaux diplomatiques.
Pour le confrère, tout indique, en effet, que ça va saigner partout. « Et nous allons devoir faire appel à toute notre imagination pour remporter toutes les batailles diplomatiques en perspective qui nous attendent de pied ferme », conclut L’Observateur !