Siège de l'assemblée provinciale de l'Equateur
Encore une plénière manquée mercredi à l’assemblée provinciale de l’Equateur. Ce qui consacre la persistance du blocage au sein de cette institution où chacun de deux camps en présence campe sur ses positions, rapporte radiookapi.net
Mbandaka : la confusion persiste à l’assemblée provincialernEncore une plénière manquée mercredi à l’assemblée provinciale de l’Equateur. Ce qui consacre le blocage qui persiste au sein de cette institution où chacun des deux camps en présence campe sur ses positions, rapporte radiookapi.net
Un communiqué du bureau déposé à Radio Okapi invitait les députés à une séance plénière, mercredi à 10 heures locales. Mais les députés arrivés sur place ont été surpris de constater l’absence même des membres du bureau dans la salle. Pour le camp de députés dits acquis au changement, cet énième rendez-vous manqué était une preuve que le blocage à l’assemblée provinciale de l’Equateur est délibérément entretenu par son président, Edmond Mondombo. Mais, pour le rapporteur adjoint de l’institution délibérante, Diaz Yambo, au stade actuel, aucune plénière ne pourra aboutir vu les divergences de vue entre les deux tendances, à savoir, le groupe de députés dits acquis au changement, qui veut le départ du président Edmond Mondombo, et celui dit de la dynamique de députés pour la défense des intérêts de la population et de la province. Un groupe qui soutient le maintien du président du bureau.
La même source ajoute que six délégués de chaque groupe devaient se concerter mercredi en vue d’harmoniser leurs points de vue. Et que c’est seulement après cette harmonisation que les plénières pourront se tenir. Mais, le député Thierry Mbunze, porte-parole du groupe acquis au changement dit ignorer cette éventualité.
Donc, depuis la réouverture de l’assemblée provinciale de l’Equateur le 7 septembre , c’est la confusion qui persiste. La population de la province, elle, se dit exaspérée par cette crise. Elle attend l’élaboration et l’adoption urgente du budget de l’Equateur 2 010 pour son développement.
Lors de la rentrée parlementaire d’octobre intervenue le 15 septembre, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo a fustigié les pouvoirs exécutif et judiciaire du pays de la manière dont ils se sont impliqués jusqu’ici dans la crise institutionnelle qui prévaut dans la province de l’Equateur.
