La paix sociale est troublée à la Compagnie Minière du Sud Katanga (CMSK) où plus d’une centaine de travailleurs licenciés réclament leurs décomptes finals. D’autres agents s’opposent à leur mis en congé technique. Les manifestants ont brulé les pneus et barricadé les voies d’accès à l’Entreprise Générale Malta Forrest avant d’être dispersés par les policiers qui ont usé des gazs lacrymogènes.
Ce trouble a fait quelques blessés et des arrestations.
Un des manifestants s’est exprimé à Radio Okapi:
«Nous ne sommes pas là pour faire du désordre mais, pour revendiquer nos droits. Notre patron doit nous payer nos décomptes finals car nous n’avons besoin d’être remis au travail», a-t-il expliqué.
A l’origine de cette situation, un conflit oppose deux géants miniers du Katanga : EGMF et la Gécamines.
Selon des sources, ces entreprises minières ont des parts au sein de la CMSK qui détient une grande carrière de cobalt à Lwisishi, à une vingtaine de km de Lubumbashi, sur la route Likasi, au Katanga.
L’Adg de l’EGMF, Yvonne Peyraud a indiqué qu’à la fin de l’année 2011, la majorité de clients habituels et fidèles de la CMSK n’ont pas renouvelé leur contrat à la crainte du conflit qui oppose EGMF à la Gécamines.
Cela oblige CMSK à réduire sensiblement ses activités.
De leur côté, les responsables de la CMSK ont promis de payer les décomptes finals des agents d’ici quelques jours.
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