Le forum qui a réuni à Addis-Abeba, en Ethiopie, les acteurs politiques et de la société civile congolaise devrait prendre fin mardi 27 septembre. Tous les politiciens congolais n’y ont pas participé dont le candidat à la présidentielle du 28 novembre prochain, François Nicéphore Kakese Malela, qui a boycotté les assisesPour le président de l’Union pour le réveil et le développement du Congo, il est temps que les Congolais rompent avec les habitudes du passé qui consistaient à aller chercher des solutions des problèmes de la RDC en dehors des frontières nationales.
Le candidat président explicite les raisons de son boycott:
«Je n’ai pas fait partie de ceux qui sont partis à Addis-Abeba, parce que, quand j’ai lu le contenu de ce qui devait se passer là-bas, j’ai trouvé qu’on ne pouvait pas y aller. Nous sommes Congolais, nous devons quand même apprendre à voir le passé. Le passé doit nous servir de leçon.»
Ça fait quatorze ans, explique-t-il, que la classe politique congolaise se rend à l’étranger pour chercher les solutions de la RDC en dehors du pays.
Il a poursuivi:
«Nous étions en Zambie, au Botswana, en Afrique du Sud, en Tanzanie… Dans tous ces quatre pays, est-ce que le politicien congolais n’a pas appris quelque chose? Même ce qu’ils peuvent signer au Congo, ils vont le signer dehors. Nous devons grandir, je préfère trouver solution de tout ce qui concerne le Congo au Congo, mais pas hors du Congo. C’est pourquoi j’ai refusé d’y aller.»