Réunis dans un atelier, clôturé jeudi 11 août à Kinshasa, les délégués des ministères des Mines, Energie et Transports demandent au gouvernement congolais de reformer ces secteurs. Le but: trouver des solutions aux plaintes des operateurs miniers exerçant en RDC. Cette recommandation a été faite à l’issue de l’atelier «Synergie Mines, Energie et Transports» initié par les ministres de ces trois secteurs.
Cette exigence fait suite aux problèmes posés par les exploitants miniers. Selon eux, ils sont butés au manque criant de transports tant pour les matières premières que pour les intrants, et à l’insuffisance dans la desserte en énergie électrique.
La Synergie propose les moyens suivants pour reformer ces trois secteurs :
- accélérer les discussions sur le projet de loi portant code d’électricité sous examen au parlement
- doter le secteur du transport d’une législation attractive et incitative pour les investisseurs.
- le désengagement de l’Etat de toutes les entreprises publiques de transport pour encourager les investissements privés, tout en renforçant son rôle de régulateur.
Le vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), en charge des mines, Simon Tuma Waku, salue la proposition du désengagement de l’Etat des entreprises de transport.
Il affirme :
«Nous les miniers, nous aimerions nous rassurer que le service de transport est bien rendu et que nos marchandises sortent comme nos intrants entrent au pays ».
La corporation des miniers congolais salue les engagements de chacune des parties. Elle demande au gouvernement d’améliorer davantage le climat des affaires.
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