Une table ronde s’est ouverte mercredi 25 mai à Kinshasa. Elle regroupe les défenseurs des droits humains et les représentants des institutions publiques. Ceux-ci vont échanger, deux jours durant, notamment autour de l’accès à l’information et du droit à l’expression dont ils jouissent.
Cette table ronde est motivée par le souci de la protection des droits des défenseurs des droits de l’homme, comme l’explique Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus :
Nous estimons nécessaire de nous échanger, de nous dire la vérité, pour essayer également de faire comprendre aux autorités congolaises que les défenseurs ont le droit de rassembler et de publier les informations, y compris de contredire les positions du gouvernement, pour que nous puissions avoir vraiment des cadres de dialogue permanent. C’est pour avoir ce droit de protection pour les défenseurs, c’est pour renforcer la liberté d’expression, d’opinion et d’association.
Le ministre des Droits humains a pris part à la cérémonie d’ouverture cette table ronde. Luzolo Bambi a rappelé que les défenseurs des droits de l’homme jouent un rôle important dans l’établissement d’un Etat de droit.
« C’est dans ce sens que je salue l’initiative du Groupe Lotus pour avoir bien voulu organiser ces trois journées de dialogue entre les autorités publiques et les ONG des droits de l’homme, de manière à apaiser leurs rapports et à regarder tous dans la bonne direction qui consiste à promouvoir les droits de l’homme… », a-t-il déclaré.
Une soixantaine de défenseurs des droits de l’homme venus de tout le pays, des représentants des ministères, des services de renseignement, de l’immigration, la police et de l’armée prennent part à ces assises.
Cette rencontre est organisée par le Groupe Lotus, une ONG nationale, membre de la Fédération internationale des Ligues des droits de l’homme.
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