L’administrateur du territoire de Ango a lancé, jeudi 18 novembre, un appel à l’aide d’urgence pour vingt-cinq milles déplacés de guerre en situation difficile dans ce territoire du district du Bas Uélé, au cours d’une mission d’évaluation de la délégation des humanitaires et de la Monusco.
Selon le président du comité des ces déplacés, plusieurs structures sanitaires et écoles ont été détruites et pillées pendant les attaques des rebelles de l’Armée de résistance du seigneur (LRA).
Les déplacés manquent de vivres, d’eau potable et de médicaments et sont regroupés dans des sites à Ango centre, à Diba et à Sukadi.
La même source a affirmé qu’ils vivaient de feuilles de manioc que leur donnent les autochtones.
« Certains déplacés sont déjà morts de famine, d’autres de maladies. Les enfants sont les plus grandes victimes», a affirmé le président du comité des ces déplacés.
Selon l’administrateur du territoire d’Ango, moins de dix centres de santé sont opérationnels sur les vingt-trois que compte son entité. Beaucoup de ces déplacés souffrent des maladies d’origine hydrique à cause du manque d’eau potable.
A l’issue de cette mission, les humanitaires ont promis de fournir de l’aide à ces personnes.