Les acteurs du secteur de la sécurité et les leaders communautaires du territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) ont réfléchi sur la problématique de la sécurisation des sites de déplacés installés dans ce territoire. Ces discussions se tiennent, depuis mardi 17 décembre, au groupement de Munigi.
Cette activité est initiée par la MONUSCO/Goma.
Le but de cette activité est de parvenir à garantir la sécurité des personnes déplacées de guerre, en même temps, assurer la coexistence pacifique entre ces personnes et les populations autochtones.
Il ressort du diagnostic posé en amont que des appréhensions autour de la propriété foncière et la circulation anarchique des armes dans le territoire de Nyiragongo, jusque dans les sites de déplacés, constituent la base de l’insécurité dans la région, en générale, et singulièrement pour les personnes déplacées internes.
Il paraissait urgent de rassurer les autochtones que les terres qui abritent les déplacés ne leur seront pas dépossédées.
Ces travaux visent également à obtenir l’engagement des responsables des unités des forces de défense et de sécurité, y compris les volontaires pour la défense de la patrie, présentes dans le Nyiragongo, de règlementer la circulation des armes.
« Nous sommes en train de marcher sur l’approche de la sécurité communautaire qui met en action tous les partenaires de sécurité, y compris la Communauté bénéficiaire, elle-même qui facilite de remonter les informations, de recouper et de voir comment décourager même certains actes criminels dans les sites, et donc déjà comme nous avons une franche collaboration entre les bénéficiaires et les fournisseurs de la sécurité », a expliqué le colonel Mungu Akonkwa Mokili, expert en question de gouvernance sécuritaire.