Les enseignants et les élèves du Centre féminin Marie-Antoinette sont descendus dans la rue ce lundi 15 novembre dans la matinée. Ils accusent le représentant de la Fondation Marie-Antoinette, Manzanga Anomenga, de vouloir s’approprier ce centre. Attitude contraire à une circulaire du secrétaire général du ministère des Affaires sociales, datée de septembre, consacrant la séparation entre le centre féminin et la fondation Marie-Antoinette, indiquent les manifestants.
La conseillère pédagogique du centre féminin Marie-Antoinette, Sole Mondonga, a affirmé que M. Manzanga continuait à exercer son autorité sur l’institution, malgré la circulaire.
« Il veut amener du désordre au sein de l’école. Il a même amené le préfet jusqu’au niveau du procureur général de la République », a-t-elle déclaré.
La conseillère demande aux autorités de se prononcer sur l’effectivité de la circulaire.
Les manifestants ont déposé un mémo au Quartier Général de la Monusco/Equateur dans lequel ils accusent le représentant de la Fondation de s’être approprié notamment les kits ordinateurs, don de la Monusco fait à leur école et le groupe électrogène.
Manzanga Anomenga n’a pas pu être jointe. Le bras de fer entre le responsable de la fondation Marie-Antoinette et les enseignants a commencé l’année scolaire passée.
Le ministère des Affaires sociales qui gère le centre et la fondation ne s’est jamais prononcé sur la question.
