Près de sept mille personnes expulsées d’Angola sont arrivées au cours de deux derniers mois en République démocratique du Congo. Le responsable de l’Information publique et plaidoyer au Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), Maurizio Guiliano, l’a indiqué, mercredi 10 novembre au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco à Kinshasa. Mais, la Monusco exige «une vérification de ces chiffres.»
Entre septembre et octobre, selon Ocha, six mille six cent vingt et une personnes ont été expulsées par Luiza et Tshikapa dans la province du Kasaï occidental. Trois cent vingt deux autres personnes l’ont été par Tembo dans la province du Bandundu.
Malgré les positions pas très claires de gouvernements de deux pays, Ocha a réaffirmé que la plupart de ces expulsés, majoritairement congolais, ont été victimes des violations des droits humains, dont les violences sexuelles.
Téléchargez ici les propos de Maurizio Guiliano:
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La Monusco veut «des enquêtes appropriées»
Au sujet de ces expulsions, la Monusco a invité les gouvernements angolais et congolais à traiter de ces questions dans le cadre d’un dialogue constructif.
Elle a, par ailleurs, recommandé une enquête très approfondie pour établir les faits avec précision.
Ecoutez, à ce sujet, la porte-parole de la Monusco, Sylvie Van Den Wildenberg:
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