Une réunion du comité de sécurité élargi de la ville de Béni a été tenue lundi 1er novembre pour lutter contre la recrudescence de l’insécurité qui caractérise cette ville depuis quelques semaines.
Cette rencontre qui a réuni tous les services spécialisés de la ville a décidé l’instauration des patrouilles conjointes Forces armées de la RDC(FARDC), Police nationale et Monusco et l’implication des populations locales pour dénoncer des personnes suspectes.
Elle fait suite au meurtre d’un étudiant tué par balles dimanche 31 octobre dans la soirée par des hommes armés dans le quartier Bas-Congo, dans la commune de Bulekera.
Deux présumés auteurs ont été arrêtés par la police.
Selon les animateurs de la société civile de Beni, huit cas de meurtres ont été enregistrés dans l’espace de deux semaines dans trois quartiers de la même commune. Deux cas de tentative de meurtre et six de vol à main armée, ont également été répertoriés.
Pour les mêmes sources, les auteurs de ces crimes seraient des ADF/NALU qui ont perdu leur position à la suite des attaques menées par les FARDC et se seraient installés dans la ville.
D’autres sources pointent du doigt des militaires incontrôlés qui opèrent dans la ville et regagnent la brousse aussitôt après.
En dehors des patrouilles diurnes et nocturnes, les autorités locales ont aussi décidé la mise à la disposition de la population d’un numéro pour alerter l’équipe d’intervention de la police.