Démarrée le 19 août dernier dans sept des onze provinces du pays, la campagne de vaccination contre le polio-virus sauvage se poursuit encore dans certaines zones de santé de la province de l’Equateur alors qu’elle devait se clôturer lundi 23 août. Le médecin coordonnateur provincial du PEV (Programme élargi de vaccination) attribue le retard des opérations dans ces zones de santé à l’arrivée tardive des intrants de vaccination.
Au total 17 zones de santé sur les 69 que compte l’Equateur ont été retenues pour cette campagne de vaccination.
La plupart de ces zones de santé sont situées le long du fleuve Congo et des rivières Ubangi, Mongala e Lulonga.
Elles ont été sélectionnées en fonction des mouvements de la population entre la province de l’Equateur et la ville de Kinshasa où un cas de polio-virus sauvage a été enregistré.
Mais l’opération se déroule plutôt dans des sites.
Le déploiement des vaccinateurs a connu aussi un retard surtout dans des zones de santé les plus éloignées, dans la Mongala au nord de la province et dans les zones de santé de Bomongo, d’Ingende et de Lolanga Mapoko au sud de l’Equateur.
Dans la Mongala où des équipes de vaccination ont été déployées bien avant que les doses de vaccin n’arrivent, certaines zones de santé ont terminé lundi, d’autres bouclent ce mardi.
Quelques cas de résistances de parents à laisser vacciner leurs enfants ont cependant été observés dans certaines zones de santé du district.
Dans l’aire de santé d’Ikengo, par exemple, les vaccinateurs ont été chassés par les parents d’un campement sur le fleuve Congo, dans la zone de santé de Bolenge.
Mais pour le médecin coordonnateur du PEV/Equateur, ce cas comme d’autres enregistrés ça et là, sont des incidents mineurs qu’il compte récupérer avant la fin de la campagne.