Le Parlement congolais n’a pas été impliqué suffisamment dans la gestion de l’aide au développement depuis 1960. Ce constat a été fait lors de la clôture, mardi 25 mai à Kinshasa, des travaux du séminaire parlementaire organisé par l’Association des parlementaires européens pour l’Afrique (AWEPA).
D’après le représentant de cette organisation, il faut encourager les parlementaires à s’engager dans la reforme de l’aide au développement.
Les participants à cet atelier ont également reconnu que le bilan du Parlement congolais de 1960 à ce jour est maigre.
La production législative est tout de même importante.
Mais, les parlementaires n’ont pas été impliqués dans le contrôle de la gestion de l’aide au développement par le Gouvernement depuis des nombreuses années.
C’est dans ce cadre que la déclaration de Paris et le programme d’action d’Accra ont mis en place un cadre, en vue d’améliorer la mise en œuvre de l’aide au développement sur le continent.
C’est ici que le Parlement congolais doit jouer son rôle constitutionnel, a précisé, le représentant de l’AWEPA, en sa qualité de contrôleur du Gouvernement et des services publics.
Pour cette association, le Parlement congolais doit influer sur les décisions en matière de contrôle et de l’efficacité de l’aide au développement.
Les élus du peuple, selon la même source, sont appelés à rendre des comptes à la base ainsi qu’aux bailleurs de fonds.
Il reste cependant de trouver des modalités de contrôle pour des fonds reçus par les organisations non gouvernementales.