Une séance de récupération des armes par le PAREC au Nord au début de l'opération "Armes contre 50 USD" © Radio Okapi
Le ministre de la Défense, Charles Mwando Nsimba a exprimé sa satisfaction vendredi sur le déroulement de l’opération de récupération des armes au Nord Kivu. Cette opération, conduite par l’ONG PAREC (Programme œcuménique de paix, transformation des conflits et réconciliation), va contribuer à la pacification de la province, a-t-il déclaré. Ce même jour, le PAREC a récupéré plus de 200 armes lourdes et de petit calibre en présence de Charles Mwando Nsimba.
A ce jour, le PAREC a déjà récupéré plus de 4000 armes à feu de petit calibre, 2000 bombes et des milliers de cartouches respectivement à Goma, Rutshuru-centre et Kiwanja au cours de l’opération armes à feu contre 50 dollars américains. Une opération lancée dans la province du Nord Kivu au début du mois de mars 2010.
Mercredi, le député national élu de cette province, Jean Louis Ernest Kyaviro, qui a accompagné ces opérations, s’est dit aussi satisfait du bilan réalisé à mi-parcours par le Parec.
Le député Kyaviro encourage l’évolution et l’aboutissement heureux de cette opération sans laquelle la province ne serait qu’une poudrière, a-t-il affirmé.
Ernest Kyaviro pense que l’implication de tous les notables ressortissants de cette province, notamment ceux siégeant au gouvernement et au parlement, inciterait beaucoup de détenteurs illégaux d’armes à aller les remettre aux opérateurs du Parec.
Il a aussi convié ces notables à sortir de leur silence et à entrer dans la danse avec des messages, moins polémiques et clairs, susceptibles de persuader les Kivutiens à encourager cette initiative.
Toutefois, le député Kyaviro a relevé certaines difficultés rencontrées lors du déroulement de ces opérations et a proposé des pistes de solution:
L’administration parallèle nous a gêné notamment à Kitshanga et à Rutshuru puisqu’elle diminue la confiance et l’efficacité de l’opération. Pour enlever le prétexte [des détenteurs illégaux des armes qui refusent de les rendre], il faut absolument que les accords soient respectés.
