La Cour pénale internationale, CPI, justifie le report du procès du sénateur Jean-Pierre Bemba par la tenue, le 27 avril, date initialement prévue pour l’ouverture du procès, de la conférence de mise en état au sujet de l’exception d’irrecevabilité soulevée par la défense de l’ancien vice-président congolais
Pour le tribunal, il sera question, à cette date, d’étudier la requête de la défense et de recevoir les observations des autres parties, notamment des autorités congolaises et centrafricaines.
Il s’agit, d’après le chargé de sensibilisation de la CPI, d’un 1er report de ce procès.
Toujours selon Faddy Abdallah, les audiences de confirmation des charges ne constituaient pas en soi le procès proprement dit, mais plutôt, précise-t-il, des procédures normales intervenant avant le procès.
Le report du procès du sénateur congolais permet à la Cour d’étudier et de trancher entre temps, la question soulevée par la défense. En clair, la Cour va entendre la défense et ainsi préciser des charges exactes qui seront retenues contre Jean-Pierre Bemba lors du procès, affirme Fada Abdallah.
Report normal, soutient la défense
La défense juge normal ce report, vu l’importance de la requête. Toutefois Me Kilolo, l’un des avocats de Jean-Pierre Bemba, se dit surpris de constater que même le bureau du procureur n’est toujours pas prêt pour le début du procès.
Quant à la durée de détention avant le début du procès, Fady Abdallah affirme qu’elle dépend des particularités de chaque dossier.
Donc, ce délai ne peut pas être fixé d’avance. Toutefois, les juges examinent tous les 120 jours la justification de la détention pour chaque détenu, ajoute le chargé de sensibilisation à la CPI.