Des toges noires ont marché pacifiquement lundi sur les artères principales de Bukavu. Objectif : dénoncer l’insécurité après l’assassinat d’un jeune avocat à son domicile par des hommes en armes. Ainsi, en réaction de cette revendication, le gouverneur du Sud Kivu s’est engagé à suivre de près cette situation, rapporte radiookapi.net
Après ce meurtre, le barreau du Sud Kivu se pose plusieurs questions sur la situation sécuritaire des défenseurs de droits humains dans cette province. Ces avocats ont fait le tour de plusieurs bureaux des autorités provinciales. Du gouvernorat de province où ils ont été reçus par le gouverneur de province, à l’auditorat militaire, en passant par la police, la 10e région militaire et l’ANR.
Me Mamboleo, doyen et membre du conseil de l’ordre pr écise : « Nous demandons aux autorités chargées de l’ordre de la ville d’assurer la sécurité, la sécurité des citoyens et celle des avocats ».
Pour sa part, le gouverneur du Sud Kivu Louis Léonce Muderwa propose aux avocats d’organiser des journées porte-ouvertes pour échanger avec toutes les organisations autour du cycle de l’impunité. Il a déclaré qu’il n’y a pas, pour l’instant, un budget pour appuyer la magistrature militaire.