A 24 heures de la tenue du Tenafep (Test national pour la fin d’études primaires en RDC), la sous division de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel de Mbanza-Ngungu ne sait pas acheminer les malles d’examen dans tous les centres du territoire ni assurer le transport des inspecteurs appelés à la supervision de l’épreuve. Le sous- divisionnaire de cette juridiction attribue cette difficulté au déficit budgétaire et se tourne vers le gouvernement provincial, rapporte radiookapi.net
Selon Robert Wila Wila, la réduction du taux des frais de participation ne lui a pas permis de disposer d’un budget conséquent susceptible de répondre à tous les besoins d’organisation matérielle du Tenafep sur l’ensemble de sa sous-division. Ce taux est passé de 3 000 francs congolais l’année dernière à 1 000 francs cette année.
« La sous division de Mbanza-Ngungu est une sous-division complètement rurale. Tous ses centres se trouvent à l’intérieur. Avec les moyens qui sont si difficiles, nous n’arrivons pas, par rapport à notre prévision budgétaire, à satisfaire tant soi peu tous les besoins, notamment faire arriver les inspecteurs appelés à la supervision », a affirmé le responsable de l’EPSP Mbanza-Ngungu. « Et certains partenaires comme la police, ne peuvent pas être des nôtres, parce que le budget est tout à fait insuffisant », a-t-il ajouté.
A 24 heures de ce test national, la sous-division de Mbanza-Ngungu a donc les yeux tournés vers le gouvernement provincial du Bas-Congo pour une intervention ponctuelle.
