Cette réconciliation est édictée par les enjeux de l’heure, qu’annonce la décentralisation politique et administrative en court. Une nouvelle coordination provinciale de cette plate-forme, dont la composition a été rendue publique mercredi 28 mai 2008, regroupe toutes les tendances dissidentes, indique radiookapi.net
Depuis 2002, les animateurs de la société civile de l’Equateur évoluent en ordre dispersé. La province en comptait 3 plates-formes : la société civile de l’Equateur (SOCIEQ), la société civile forces vives et la société civile rénovée. Cette situation ne permettait pas à la société civile de parler d’une seule voix. Il se posait un sérieux problème de représentativité chaque fois que celle-ci était invitée à représenter la province aux rencontres nationales. Aujourd’hui, les animateurs de la société civile reviennent à de bons sentiments. Selon la nouvelle coordination provinciale de la SOCIEQ, pour mieux faire le contrepoids avec la décentralisation politique et administrative qui arrive, la société civile ne peut être forte qu’unie. Celle-ci s’assigne comme mission d’identifier toutes les ONG opérationnelles dans la province avec leurs domaines d’action en vue de les faire participer à la bonne gouvernance.
Les dissensions entre les animateurs de la société civile de l’Equateur avaient commencé avant la période de transition. Certains membres de la coordination provinciale de la SOCIEQ, mécontents pour n’avoir pas été désignés parmi les délégués aux différentes rencontres préparatoires du dialogue inter congolais, avaient claqué la porte. D’autres avaient préféré tout simplement basculer dans le camp du pouvoir.