Une délégation de la Commission interministérielle de contrôle de la chaîne de dépenses de l’Etat venue de Kinshasa a déclaré jeudi à Kikwit qu’elle détient des preuves de l’existence des écoles fictives. Selon l’inspecteur Mananasi qui conduit cette délégation, il s’agit de l’une des magouilles organisée localement par certains coordonnateurs des écoles au détriment de l’Etat et des enseignants, rapporte radiookapi.net
Cette situation en rajoute, d’après la délégation, aux problèmes de la paie des salaires des enseignants. En plus des listes fictives, les mêmes coordonnateurs opéreraient des retenues sur les enveloppes salariales de leurs enseignants sous prétexte de trouver de quoi assurer le moyen de transport de l’argent entre le bureau de Secope et leurs coordinations respectives. 400 francs congolais seraient ainsi retirés sur le salaire de chaque enseignant, a dénoncé l’inspecteur Mananasi. Autre reproche fait aux coordonnateurs des écoles de Kikwit : certains agents matriculés sont révoqués sans document officiel. Dans l’entre-temps, leurs salaires continuent à être versés et détournés. A l’issue de la conférence de presse, certains coordinateurs contactés par Radio Okapi n’ont pas voulu s’exprimer.
