Cette situation handicap la prise en charge des malades à l’hôpital général de référence de Befale. Cet établissement fonctionne à peine, et le personnel soignant n’est plus motivé. La plupart des patients fuient l’hôpital pour le traitement traditionnel. Le dernier appui à cet hôpital remonte à mai 2007. Depuis, aucune autre assistance, rapporte radiookapi.net
Selon le Directeur de nursing à l’hôpital général de Befale, le paludisme, les infections sexuellement transmissibles, ainsi que les infections respiratoires demeurent les maladies les plus fréquentes dans cette zone de santé. Cependant, la prise en charge des malades pose problème. L’hôpital est dépourvu de tout. Pas de produits pharmaceutiques, aucun kit pour la sécurité transfusionnelle.
Le matériel de soins, tels que les pinces, le stéthoscope et le tensiomètre, manque également dans cette formation médicale. Les malades dorment sur des nattes, ou dans de vieux lits pleins de punaises. Ajouté à cela, le manque de poche de sang qui entraîne la mort de beaucoup d’enfants souffrant d’anémie. Ce que déplore le Dr Christian Djambo, Médecin directeur de l’hôpital de Befale.
Compte tenu de cette situation, certains malades recourent, par automédication, aux commerçants ambulants pour trouver un comprimé. D’autres encore s’adonnent carrément au traitement indigène. De ce fait, l’hôpital ne parvient plus à réaliser des recettes pour son bon fonctionnement.
