Karel De Gucht
En séjour à Bukavu, le ministre des Affaires étrangères belge a réitéré samedi ses déclarations faites à Kinshasa. Karel de Gucht s’est insurgé de nouveau contre la défaillance de l’Etat congolais, l’impunité ainsi que contre la poursuite des hostilités à l’Est du pays. Il considère ces facteurs comme responsables du climat de violence en RDC. Le chef de la diplomatie belge et son collègue de la Coopération et au Développement ont eu droit sur place à Bukavu aux exposés sur les activités de deux ONGs internationales, la « Restauration de la justice au Congo »(Reusco) et Avocats sans frontières, rapporte radiookapi.net
« C’est la défaillance de l’Etat, c’est l’impunité et c’est la continuation de la guerre qui créent un climat d’insécurité et de violence et c’est aussi la difficulté des preuves par exemple. J’ai lancé ce matin une réponse factuelle. Est-ce qu’on ne peut pas procéder aux examens d’ADN pour mieux identifier les coupables ? », a déclaré le chef de la diplomatie belge concernant notamment les violences sexuelles.
Selon lui, la Belgique s’est beaucoup investie dans le dossier scandaleux des violences sexuelles. « Ce qui se passe avec les femmes à l’Est du Congo est intolérable. Nous avons examiné ensemble quelles nouvelles procédures on pouvait éventuellement développer pour une meilleure approche dans cette bataille contre les violences sexuelles », a conclu Karel de Gucht.
L’ambassadeur de la Belgique en RD Congo a assuré, pour sa part, que son pays est déterminé à appuyer les ONGs qui s’engagent dans la lutte contre l’impunité des auteurs des violences sexuelles.
