Le chef de la chefferie de Luhwinda, en territoire de Mwenga, est accusé de
pousser les siens à refuser le brassage. La 10e région militaire le soupçonne aussi de
collaborer avec les FDLR présents dans la région. Le gouverneur intérimaire promet de
résoudre ce problème, rapporte radiookapi.net
Dans une lettre adressée au
gouverneur intérimaire, la 10e région militaire lui demande de rappeler à l’ordre le
responsable de chefferie. Il l’accuse d’encourager les militaires de sa juridiction de
refuser le brassage.
Des sources militaires rapportent que 27 soldats seulement sur
109 éléments du bataillon de la région ont accepté de partir. La 10e région militaire
l’accuse aussi de collaborer étroitement avec les combattants FDLR qui constitueraient sa
garde rapprochée. Ces derniers seraient également réquisitionnés pour le contrôle du riche
gisement aurifère de Twangiza pourtant accordé à la société Banro.
Didace Kaningini,
gouverneur intérimaire de province, affirme avoir demandé au chef de chefferie d’amples
explications. Celui-ci a envoyé deux émissaires à Bukavu pour clarifier la situation. Ils
rejettent toutes les accusations faites à leur chef. «Les militaires refusent le brassage
parce qu’ils n’ont pas perçu de solde au préalable», affirme le chef de délégation. Les
deux envoyés démentent aussi toute complicité avec les FDLR et l’opposition du chef à
l’installation de Banro dans la concession de Twangiza. Par contre, ils dénoncent la
confusion créée par les textes juridiques émis de Kinshasa. Ces textes ne précisent pas
l’entreprise autorisée à exploiter la concession.