L’Eglise du Christ au Congo (ECC) engage les Congolais à unir les efforts pour le bonheur de tous, mais aussi à lutter contre les maux dévastateurs qui ont gangrené la société congolaise ces dernières années, notamment le tribalisme, le népotisme, l’égoïsme, le mensonge, le non-respect des textes, le banditisme urbain, les conflits et le pillage systématique des ressources.
Cet engagement est contenu dans la lettre pastorale du président national de l’Eglise du Christ au Congo pour les festivités de Noël 2024 et du Nouvel an 2025.
« De la même manière que les mages ont averti sur le signe du temps messianique, c’est de la même manière que j’annonce en vertu de ma mission prophétique et pastorale que la RDC entre dans son tournant décisif du rétablissement de l’ordre divin. Je lance un appel à l’amour du prochain, au sursaut patriotique et à l’engagement de trouver des consensus apaisés pour faire face aux défis de l’ère », a déclaré le pasteur André-Gédéon Bokundoa, président national de l’ECC.
Il plaide pour la construction de la Paix et du vivre-ensemble pour le salut du Congo en 2025.
« Ainsi, soyons des hommes et des femmes que Dieu agrée pour que par nous, la paix puisse régner sur toute l’étendue de notre pays. Je prie que le Saint-Esprit éclaire l’entendement des uns et des autres, amenant ainsi chacun à discerner la volonté du Seigneur manifestée en notre faveur dans l’acte fondateur de notre pays en tant qu’Etat depuis 1885 », a ajouté le révérend Bokundoa.
Un programme pour construire la paix
« Je lance un vaste programme de construction de Paix et du vivre-ensemble pour le salut du Congo en 2025. Il s'agit d'un programme qui mettra en place un nouveau contrat social et spirituel susceptible de nous ramener à la devise de l'Eglise du Christ au Congo que je veux comme Mythe fondateur de notre Nation: Unité dans la diversité », a annoncé André-Gédéon Bokundoa.
Il note que le fondement mythique de la Nation est secoué et que l'unité de notre peuple est mise en mal.
« Aujourd'hui, la démocratie telle que vécue ainsi que les droits individuels et collectifs tels que respectés ne reflètent plus le contrat social pour un Congo don béni de Dieu. La Paix devient utopique tant sur le plan du vivre-ensemble interne en tant que peuple que celui du vivre en paix avec nos voisins. Malheureusement, pour les uns, le recours aux armes devient la seule voie idoine pour réclamer et défendre leurs droits. Pour les autres, réviser ou changer la Constitution en vigueur devient le leitmotiv d'aboutissement de leurs ambitions », constate l’ECC.