Les nouvelles pièces distribuées par l’Enseignement primaire,
secondaire et professionnel (EPSP) ne rencontrent pas l’assentiment des responsables des
écoles catholiques, constate radiookapi.net. Ceux-ci estiment qu’elles sont arrivées en
retard et coûtent plus cher que prévu. Il s’agit de bulletins, fiches d’identification et de
cartes d’élèves.
Pour l’abbé Georges Mutshipayi, coordonnateur national des
écoles conventionnées catholiques, cette mesure est intervenue deux mois après la rentrée
scolaire, sans concertation avec les partenaires que sont les responsables des écoles. «
Nous avons compris qu’on cherche à soutirer l’argent des parents qui sont déjà paupérisés.
Cela leur demande la révision de leur budget, voire des situations supplémentaires pour
réunir les sommes demandées», soutient l’abbé.
Au départ, ces imprimés coûtaient
100 Fc, Aujourd’hui, ils reviennent à 400 Fc. L’abbé trouve qu’il y a « une volonté
délibérée et teintée de cupidité de charger les parents pour mener soi-même un train de vie
insolent.» Il précise que l’Eglise est là pour dénoncer toutes les anti-valeurs à
l’intérieur comme à l’extérieur. Enfin, il propose que l’impression de ces documents soit
confiée aux gestionnaires ou aux réseaux qui ont l’habitude de le faire.
De son
côté, Bopilo Nese Kitoko, directeur du service national d’identification des élèves, un
service du ministère de l’EPS, accuse les gestionnaires d’écoles de ne pas verser l’argent
au compte de l’Etat.«Ils refusent de voir l’argent leur échapper et veulent continuer à
imprimer eux-mêmes sans verser l’argent au compte de l’Etat», affirme-t-il.