La police a mis la main sur un homme en uniforme. Ses munitions sont comparées à
celles de l’arme qui a tiré sur le journaliste, constate radiookapi.net. Entre temps, la
Monuc réclame à l’autorité provinciale une enquête crédible sur l’attaque du journaliste.
La Monuc s’oppose à une enquête menée par l’Agence nationale de Renseignement, comme le
veulent les autorités du pays. La Monuc veut qu’elle soit menée par une institution
crédible. C’est ce que Mme Magda Gonzales, chef du bureau de la Monuc/Lubumbashi a dit
mardi au gouverneur de province.
Des sources policières indiquent qu’un homme en
uniforme a été appréhendé non loin du lieu de l’incident. Les balles trouvées sur le lieu
sont en train d’être comparées avec celles de l’arme du suspect.
Toujours selon les
mêmes sources, le journaliste doit sa survie à la crevasse dans laquelle il était tombé dans
sa fuite. Une autorité de la place avait ironisé que «l’histoire était trop belle pour
être vraie». Très peu d’autorités provinciales ont exprimé leur sympathie au journaliste
après cette tentative d’assassinat. Les organes locaux d’encadrement des journalistes ne se
sont pas non plus exprimés à ce sujet.
Par ailleurs, les collègues de Jean Ngandu ont
reçu des appels anonymes. Ces appels, précisent-ils, indiquent la nature des enregistrements
contenus dans l’appareil du journaliste, volé par les auteurs de l’agression.