A la base de cet énervement, le manque d’encadrement dont souffrent ces
adolescents qui s’étaient pourtant spontanément auto- démobilisés.
Ces enfants
sont tous des ex- combattants Maï Maï. Après avoir rendu leurs armes aux autorités de Kowe,
ils n’ont bénéficié d’aucune forme d’aide pour revenir à une vie normale. Ils se sentent
donc abandonnés.
Bubundi Léonard, responsable du comité locale d’appui à la
réinsertion reconnaît le problème d’encadrement de ces enfants. Il craint que ces derniers
puissent rentrer en brousse pour déstabiliser de nouveau la contrée.
rnDe leur
côté, la Conader et les autorités militaires cherchent des solutions. Mais la coordinatrice
Willy Kikungwa exige un certificat de démobilisation que ces enfants doivent présenter
avant toute prise encharge par la Conader.
« Ces certificats doivent être signés par
les autorités militaires ou toute autre autorité qui les connaît »,
insiste-t-elle.
La majorité de ces enfants veulent retourner à l’école. A Kindu, le
représentant de l’Unicef a saisi sa hiérarchie pour faciliter leur prise en charge.