A Kinshasa, les fortes pluies qui sont abattues sur la capitale dans nuit du 04 au 05 avril dernier ont causé de graves inondations et des dégâts dans plusieurs quartiers de la capitale avec comme conséquences : perturbation de la circulation routière sur certaines grandes artères, piétons bloqués, habitations envahies par les eaux et aussi des pertes en vies humaines.
Dans la partie Est de la capitale, le débordement de la rivière Ndjili a coupé la circulation sur le boulevard Lumumba entre Tshangu et le centre-ville.
Plusieurs familles ont passé la nuit dans véhicules les véhicules sur le pont Ndjili.
Et de nombreux piétons n'avaient pas d'autre choix que de braver les eaux en marchant afin de rejoindre l'autre côté du pont Ndjili
Les quartiers Ndanu et Salongo dans le district du Mont Amba ont été également durement touchées par les inondations.
Face à cette situation, les autorités de la ville essaient tant bien que mal d'organiser des opérations d’urgence pour évacuer les populations sinistrées notamment dans les quartiers les plus affectés du Mont Amba et de la Tshangu.
Ces inondations et les dommages causés relancent la question d'urbanisation et d'aménagement des grandes villes du pays, notamment à Kinshasa la capitale où des voix ne cessent de s'élever pour dénoncer une urbanisation anarchique de la ville et l'absence d'un plan de contingence efficace et bien planifié en cas de catastrophes naturelles
Pour en parler avec les auditeurs, Marcel Ngombo Mbala reçoit Me DIEUDONNé Tshibuabua , Analyste politique et président de la fédération de la diaspora de la Belgique.
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