Les plateformes politiques proches du pouvoir ont débattu mercredi 26 mars de la question de la restructuration de l’Union sacrée et des critères majeurs pour la formation du prochain gouvernement d'union nationale. Cette question a été mise sur la table lors des échanges qu'elles ont eus avec le conseiller spécial du chef de l’État en matière de sécurité, Eberande Kolongele, dans le cadre de la 3e journée des consultations politiques en cours.
Le Parti lumumbiste (PALU) de Didier Manzenga, par exemple, conseille de mettre un terme à la nouvelle structure dirigeante de l’Union sacrée car elle ne favorise pas la cohésion.
« 43 membres, ce sont des co-présidents, s’il y a des choses qui ne marchent pas, il faut en parler. Là franchement, il a raté la vision du président de la République sur la restructuration de l’Union sacrée. 43 co-présidents, pour présider qui ? Il faut que ça soit corrigé », a déclaré Didier Manzenga.
Pour combattre l’agresseur rwandais, le Palu admet la mobilisation au sein de l’Union sacrée. Dans cette logique, il est utile que le conseiller spécial Kolongele rapporte au président de la République la frustration dans la majorité qui le soutient en rapport avec la nouvelle mise en place au sein de l’Union sacrée, a fait savoir Didier Mazenga.
Pour sa part, le regroupement 4 AC, au sein duquel se trouvent Peter Kazadi et Eliezer Ntambwe, insiste sur les principes cardinaux qui, selon cette plateforme, doivent être de mise pour former le futur gouvernement.