Lors de sa rencontre le 22 février dernier avec les membres de l'Union Sacrée, le président Félix Tshisekedi a annoncé la constitution imminente d'un Gouvernement de cohésion nationale.
Au cours de cette rencontre, le chef de l'Etat a insisté sur la nécessité de dépasser les divisions internes pour affronter les menaces extérieures.
Il a également souligné la nécessite pour la classe politique de ne pas se laisser distraire par des querelles internes, des manipulations extérieures ou des relents tribaux.
Objectif visé à travers la formation d'un Gouvernement d'union nationale est celui de mobiliser toutes les forces politiques et sociales pour faire face à l'agression dans l'Est de la RDC.
Dans cette perspective, Félix Tshisekedi a chargé son conseiller spécial en matière de sécurité d'entamer les consultations nécessaires avec la classe politique, la société civile et les autres forces vives afin de dégager un large consensus pour y parvenir.
Cette initiative du chef de l'Etat n'est pas de l'avis de certains membres de l'opposition, qui estiment que cela ne serait qu'un nouveau partage de gâteau plutôt qu’une solution aux véritables problèmes du pays.
-Que pensez-vous de l’idée du président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo ?
Invités :
-Jean-Thierry Monsenepwo, cadre du parti politique Convention des Congolais unis (CCU), parti membre de l’Union sacrée de la Nation.
-Faustin Kwakwa, secrétaire général adjoint en charge des provinces du parti politique ECIDE, parti membre de la coalition Lamuka.
-Ghislain-Prince Kalume Beya, Professeur de droit international public à l’Université de Kinshasa. Il est également avocat au Barreau de Kinshasa/ Gombe.