Les élèves de l’école primaire officielle Mulekya du quartier Sayo à Beni (Nord-Kivu) ont terminé, mercredi 18 décembre, le premier trimestre de l’année scolaire 2024-2025, en dépit des défis sécuritaires ayant entrainé un retard dans la reprise des cours.
En ce mercredi, à l’heure de la récréation à l’école primaire Mulekya du quartier Sayo, 183 élèves dont 82 filles se détendent après leurs derniers examens.
Certains d’entre eux, pour venir à l’école, parcourent 5 kilomètres à pied.
Depuis la dernière attaque des rebelles ADF, certains parents ont été contraints de se déplacer vers les quartiers voisins, notamment Butsili et Ngongolio, situés à 5 kilomètres de Sayo.
Certains enseignants aussi sont obligés de faire ces longues distances pour arriver à l’école chaque jour de la semaine.
Le Directeur de l’établissement, Valentin Paluku, se dit satisfait du déroulement des cours durant ce premier trimestre, malgré ces problèmes rencontrés. En plus de longues distances à parcourir par les écoliers et les enseignants, il y a aussi les difficultés liées au paiement des primes des enseignants.
« Le premier trimestre s’est bien déroulé. Certains écoliers viennent de Ngongolio, d’autres se déplacent depuis des zones périphériques de Sayo. Le principal défi auquel nous avons fait face est celui du paiement des primes des enseignants nouvelles unités. Si le Gouvernement pouvait s’occuper de ces enseignants afin qu’ils soient rémunérés comme il se doit, nous n’aurions plus de difficultés. C’est vraiment le plus grand défi que nous rencontrons ici », a fait savoir Valentin Paluku.
Les écoliers et les enseignants continuent toutefois de fréquenter leur école chaque jour malgré la distance et les risques sécuritaires.