Les combats se sont intensifiés ce lundi 16 décembre entre les FARDC et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans le sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu).
Jusqu’à la tombée de la nuit ce lundi, de violents combats se poursuivaient entre les FARDC et le M23. Aux environs de 11 heures (locales), les rebelles ont attaqué les positions des FARDC, situées à environ 2 kilomètres Matembe.
C’est là que l’armée s’était repliée dimanche après avoir abandonné la localité de Matembe, désormais sous occupation rebelle. Elle est située à environ 60 kilometres au sud de Lubero-Centre.
De violents combats font rage dans la zone et, jusqu’à ce lundi soir, il était difficile de déterminer l’évolution des lignes de défense de différentes parties. Toutefois, le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero, assure que la situation est sous contrôle des FARDC :
« À cette population, j'adresse un message de confiance envers nos forces de défense et de sécurité. Ce n’est plus un problème d’une seule personne, ni de l’armée, ni de la présidence, ni du Premier ministre. C’est l’affaire de tout le monde. La situation est maîtrisée. Nous devons avoir confiance en notre armée, qui se comporte très bien sur le terrain ».
Des sources locales évoquent un renforcement en hommes et matériel des rebelles, signalant un risque élevé d’intensification des combats dans la zone. Sur le terrain, la situation reste tendue.
Les rebelles ont donc poursuivi leur offensive contre les positions de l’armée, un jour après l’annulation de la tripartite entre les présidents congolais, Félix Tshisekedi, rwandais, Paul Kagame, et angolais, João Lourenço. Cette réunion devait se tenir dimanche à Luanda (Angola) pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC.