A quelques jours de la fin des travaux des états généraux de la justice, quatre syndicats des magistrats de la République démocratique du Congo constatent avec amertume la théâtralisation du déroulement des assises et redoutent que les objectifs poursuivis ne soient pas atteints.
Ils l'ont affirmé dans un communiqué conjoint publié lundi 11 novembre et signé par le Syndicat autonome des magistrats du Congo (Synamac), la Justice indépendante (Jusi), le Syndicat chrétien des magistrats du Congo (Synchremac) et le Syndicat des magistrats du Congo (Symco).
Ces derniers soulèvent plusieurs irrégularités qui, d'après eux, handicapent le déroulement normal de ces travaux ; alors qu'ils étaient censés être un cadre d'évaluation de la mise en œuvre de la politique nationale de réforme de la justice. Ensuite, de poser le diagnostic sans complaisance du fonctionnement du secteur de la justice et d'identifier les actions à entreprendre pour une bonne administration de la justice.
-Quelle analyse faire du communiqué des magistrats ?
-Quel bilan dresser du déroulement des travaux des états généraux de la Justice à un jour de la clôture ?
Invités :
-Me Yves Kisombe, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe. Il est le porte-parole du ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux.
-Henri Dianda, secrétaire général de l’Intersyndicale des magistrats et président du Syndicat chrétien des magistrats du Congo.
-Alidor Tshibanda, docteur en Sciences politiques de l’Université de Kinshasa et enseignant à l’Université pédagogique nationale (UPN). Il s’intéresse à l’Etat et à la démocratie.