Seuls 706 finalistes dont 241 filles sur plus de cinquante mille, soit un taux de 1,3%, prennent part à l’examen d’État dans les filières de développement dans le Kongo-Central, a constaté, lundi 24 juin dans la ville de Matadi, l’Inspectrice principale provinciale (IPP) de l’EPST dans cette province, Véronique Atandjo.
Elle a fait ce constat au premier jour de l’épreuve nationale de fin du cycle secondaire dans sa province éducationnelle.
L’IPP Kongo-Central s'inquiète de ce faible taux de participation dans les options de l'enseignement technique, telles que le vétérinaire, l'agriculture générale, l'industrie agricole et la nutrition dans une province à vocation agricole.
D’après Véronique Atandjo, le Kongo-Central dispose de plus de deux millions d’hectares de terres arables et des structures d’encadrement des agriculteurs, comme l’Institut nation pour l’étude et la recherche agronomique (INERA).
Cette province a un « besoin pressant de techniciens agricoles devant travailler suivant les normes pour son développement », a insisté l’IPP Kongo-central.
Véronique Atandjo promet une sensibilisation des parents sur l’importance de l’enseignement technique et de son caractère bénéfique, notamment pour la lutte contre la faim et la malnutrition au Kongo-Central.
Elle les invite par ailleurs à inciter les enfants, dès le niveau primaire, à s’intéresser aux filières techniques, rappelant que l’enseignement technique n’est nullement un enseignement de second plan.
Les responsables de trois provinces éducationnelles du Kongo-Central ont rassuré quant au climat apaisé dans lequel se déroulent les épreuves chacun dans son secteur.