L’ONG Transparency international a placé, mardi 30 janvier, la RDC la 162e position sur 184 pays dans son rapport de l’indice de perception de la corruption en 2023.
Selon cette organisation internationale, la RDC, comme en 2022, a figuré parmi les 15 pays les plus corrompus du monde en 2023.
Une note qui a inquiété la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LICOCO).
Le président de cette structure, Ernest Mpararo a regretté que la lutte contre la corruption n’ait connu aucune avancée en RDC malgré les initiatives du chef de l’Etat contre ce fléau :
« Nous constatons que le chef de l’Etat avait créé des services étatiques pour lutter contre la corruption mais cinq ans après la plupart des personnes qui avaient des dossiers pour corruption auprès des cours et tribunaux sont libres ».
Il a fait savoir que la corruption entraîne des conséquences énormes au niveau sécuritaire.
« Lorsque l’insécurité est érigée dans un Etat, on ne sait pas avoir des investisseurs et on aura du mal à créer d’emplois parce que les opérateurs économiques auront peur d’aller investir dans un pays où la sécurité est volatile », a poursuivi Ernest Mpararo.
C’est dans ce cadre qu’il a encouragé le gouvernement à prendre en compte la question de la corruption afin de la décourager.
Pour le président de la LICOCO, l’engagement de tout un chacun est indispensable pour mettre fin à la corruption dans ce pays.