Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a confirmé, vendredi 29 décembre, la publication des résultats provisoires de la présidentielle pour ce dimanche 31 décembre.
Il a fait cette confirmation dans une interview accordée à la presse au centre des opérations et des résultats Bosolo, à Kinshasa.
Denis Kadima a également affirmé que ce processus électoral est transparent et que les résultats de la CENI reflètent réellement les suffrages exprimés par le souverain primaire.
Il a énuméré plusieurs éléments qui prouvent la véracité de ces résultats partiels :
« La première étape c’est que vous devez voir si ceux qui s’opposent à ces résultats, est ce qu’ils ont des PV qui montrent que ce que la CENI a montré est faux, c’est le point de départ. Ils n’ont pas prouvé cela, mais ils demandent l’annulation. Quand quelqu’un demande l’annulation sans même chercher à vérifier, à comparer ses chiffres à ceux de la CENI, vous devez déjà comprendre que cette personne-là a perdu. Parce que moi si j’ai réussi je vais vous montrer mes preuves, personne n’a brandi les preuves ».
Deuxièmement, a-t-il noté, ces résultats sont publiés par bureau de vote en vue de dissiper tout malentendu et mettre tout le monde d’accord.
A travers l’établissement du centre Bosolo, la CENI a voulu que les gens eux-mêmes suivent l’évolution de publication des résultats de ces scrutins.
« Si vous suivez les déclarations de Missions d’observation internationales comme nationales, tout le monde converge que ce processus est crédible malgré quelques irrégularités », argumente le président de la CENI.
« Les problèmes d’ordre opérationnel sont des difficultés, mais ce qui compte ce n’est pas d’avoir les difficultés mais plutôt ce que vous faites face aux difficultés », a poursuivi Denis Kadima.
En rapport avec la publication des résultats partiels de la présidentielle 2023, sur 15.923. 911 suffrages valablement exprimés, le candidat Félix Tshisekedi garde la première place avec 11.606.844, soit 72,89%.
Il est suivi du candidat Moïse de Katumbi avec 18, 27%. Martin Fayulu vient en troisième position avant Adolphe Muzito et Radjabho Tebabho.