Les 34 zones de santé dans la province du Nord-Kivu sont devenues à risque au VIH/SIDA, alerte le gouverneur de province, le général-major Peter Chirimwami.
Dans son message à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA, le 1er décembre, le gouverneur de province rappelle que l’intégration de lutte contre le VIH/SIDA par tous les groupes thématiques devrait être une priorité. L’objectif visé est de limiter la propagation de la pandémie, notamment parmi les déplacés qui sont dans une situation de vulnérabilité accrue.
« En ma qualité de l’autorité provinciale, je prends l’engagement d’éveiller notre conscience collective pour intégrer le VIH/SIDA à toute réponse humanitaire. Faute de quoi, on créerait un bastion de propagation du VIH dans ces différents sites des déplacés. Et surtout que les facteurs favorisants sont tous au maximum dans les sites où l’on sait contrôler l’effectif réel des PVVIH », a noté le général-major Peter Chirimwami.
Les données du troisième trimestre de 2023 fournies par le PNMLS rendent compte de 24 000 PVV au Nord-Kivu. PNMLS parle d’une augmentation des cas par rapport à l’année dernière où il a enregistré 21 000 personnes vivant avec le VIH-SIDA sous traitements antirétroviraux.