Au moins 1 686 miliciens ont été démobilisés sur 3 132 ayant fait reddition, en deux ans, aux FARDC, à la MONUSCO et aux autorités politico-administratives au Maniema, au Tanganyika, en Ituri et au Nord et Sud-Kivu.
Ces chiffres sont contenus dans le rapport annuel du PDDRCS, publié en janvier dernier.
Les coordonnateurs du PDDRCS dans ces cinq provinces ont pris part, ce jeudi à Kinshasa, à la réunion sur la réforme du Conseil d’administration national du fonds de cohérence pour la stabilisation.
Cet organe assure l'orientation stratégique et la surveillance de la gestion des fonds en appui au PDDRC-S.
Les représentants de cinq pays contributeurs à savoir : la Suède, l'Allemagne, le Pays-Bas, la Norvège et la Grande Bretagne ont également été présents à ce forum.
En plus de ce résultat, trois projets de réinsertion communautaires sont en cours d’exécution grâce au financement du fonds de cohérence pour la stabilisation.
Il s’agit de la réhabilitation des routes de desserte agricole à Bunia (Ituri) et à Uvira (Sud-Kivu), où travaillent les ex-combattants et les communautés locales. Un centre des métiers est construit à Lubero grâce à ces fonds.
Questions :
-Deux ans après sa création, quelles sont les réalisations du PDDRC-S ?
-Ces réalisations suffisent-elles pour mettre fin à l’activisme des groupes armés en RDC ?
Invité unique :
-Tomy Tambwe Ushindi, coordonnateur du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS).
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