« L’histoire politique congolaise renseigne que plusieurs slogans prônent la restauration et la consolidation d’un Etat de droit. Mais en pratique, cela demeure une simple théorie. L’arbitraire reste très répandu ». C’est du moins ce que pense Thomas Fessy, Chercheur principal de Human Rigths Watch sur la Rdc. En revanche, Paul Nsapu, Président de la Commission nationale des droits de l’homme fait savoir qu’il se déploie pour regarder et examiner la situation de très près. « Chacun peut voir un verre à moitié plein, pendant que d’autres voient qu’il n’y a rien. A chacun donc d’apprécier », retorque-t-il.
Quant à l’avocat au barreau de Lille en France, Me Oscar Mubiayi, l’Etat de droit est certes en marche. Il sied de le consolider à travers certaines réformes, notamment le changement de la Constitution. « Par rapport au passé politique de la Rdc, beaucoup de choses ont positivement évolué depuis que Felix Tshisekedi est au pouvoir », croit fermement me Oscar Mubiayi, Coordonnateur de l’Asbl Etat de droit en marche. D’où, Etat de droit et ses exigences, ses contradictions.
C'est le thème de l’émission pédagogique et de promotion des droits de l’homme de ce jour qui reçoit ces trois personnalités sur les notions d’un Etat de droit. Quelles sont ses exigences et contraintes ? Quelles contradictions entre la théorie et la pratique de l'État de droit en Rdc ? Quelle solution peut-on préconiser pour promouvoir un véritable État de droit dans ce pays ? C’est la problématique qu’aborde Droits et Citoyenneté dans une production de Jeef NGOY.
Bonne écoute
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