Le directeur chef de site du parc marin des mangroves, Arthur Kalonji a plaidé, mercredi 26 juillet, pour la protection de ce parc, situé à Moanda (Kongo-Central).
Il a fait ce plaidoyer à l’occasion de la célébration de la journée internationale des mangroves.
Arthur Kalonji a alerté le fait que le Parc Marin des mangroves fait face à une forte demande en charbon de bois et en bois de chauffe.
Il a regretté que des communautés locales recourent également à une mauvaise pratique des pêches dans les zones frayeurs de cette aire protégée.
« Toutes les forêts au tour de Moanda sont en train d’être exploitées par rapport à l’activité de charbon, la carbonisation et du coup, les forêts sont en train de s’éloigner et il faut déjà que l’on pense à l’après. Donc l’après, c’est développer des projets de reboisement pour empêcher que la population puisse se ravitailler dans les mangroves », a expliqué le directeur chef de site du parc marin.
Arthur Kalonji soulève toutefois une préoccupation :
« Quand les villes s’agrandissent, il se pose aussi un problème des ressources. Actuellement, il y a une mauvaise pratique de pêche qui s’y passent dans la mangrove parce que parmi les rôles le plus important de la mangrove. Il y a notamment celui du lieu de la nidification des plusieurs espèces halieutiques ».
Selon lui, les zones de frayère sont aussi affectées à la suite de la reproduction des poissons.
La journée internationale des mangroves a été initiée pour sensibiliser la population à l'importance des écosystèmes de mangroves en tant qu'une écologie unique, spéciale et vulnérable