La société civile du territoire de Lubero demande au gouvernement de lever la mesure interdisant le trafic sur l'axe routier Butembo-Goma (Nord-Kivu).
C’est depuis environ une année que cette décision est en vigueur, à la suite de l’occupation, par la rébellion du M23, de plusieurs agglomérations du territoire de Rutshuru.
Le président de la société civile du territoire de Lubero, Georges Katsongo, propose que cette réouverture de l’axe Butembo-Goma soit notamment accompagné par l’escorte des véhicules par les forces de l’EAC :
« La coordination de la société civile du territoire de Lubero recommande au Gouvernement de lever la mesure de fermeture du trafic routier Butembo-Goma par la réouverture des activités de transport. Tout en s'attelant sur la question sécuritaire et de protection des civils à travers l'organisation méthodique des convois mixtes FARDC-EAC-SADEC. De décréter les territoires de la province du Nord-Kivu comme zone sinistrée, au regard des souffrances que la population a endurées durant plusieurs décennies ».
Pour Georges Katsongo, la fermeture de cette route affecte negativement l’économie du territoire de Lubero.
« Nous faisons face à la détérioration des produits agricoles périssables, à l'amortissement accéléré des engins roulants sur contour vers Kitshanga-Goma, à la hausse de prix de transport, à la fermeture des agences de transport accentuant ainsi le taux de chômage, aux braquages, à la chute de l'économie », a-t-il détaillé.
