L'Assemblée nationale a approuvé mercredi 10 mai le rapport de la commission socio-culturelle relatif à la loi portant création, organisation et fonctionnement de l'Ordre national des sage-femmes.
« Nous tous, quand nous naissons, la sage-femme est parmi la première personne que nous voyons. Cette profession de sage-femme est restée pendant très longtemps sans être organisée. C’est pourquoi vous voyez partout, les mamans qui effectuent ce travail, c’est abusivement qu’on les appelle les sage-femmes. Ce sont des matrones », a fait savoir le président de la commission Socio-culturelle de l’Assemblée nationale, Léon Mondole.
Au cours de la plénière de l’Assemblée nationale du mercredi, conduite par son 1er vice-président, André Mbata, Léon Mondole a précisé que sa commission avait travaillé durant vingt jours sur l'initiative de loi du député Eliezer Ntambwe Mposhi. Ce texte comptait 83 articles, dont 20 articles ont été adoptés sans amendements. 40 autres ont été amandés et 17 articles ont été supprimés et 4 autres fusionnés.
Léon Mondole soutient que l’Assemblée nationale voudrait professionnaliser le métier de sage-femmes :
« Aujourd’hui, on voudrait professionnaliser ce métier. Il faut créer un nom. L’ordre, c’est une organisation savante. Celle-ci a pour mission de réguler l’ensemble de la profession. C’est ce que nous sommes en train de mettre en place aujourd’hui. Nous sommes en train de mettre en place un ordre. Cette organisation savante qui aura pour mission principale, de réguler, d’organiser la profession, introduire la modernité. Et, nous avions doté à ces organisations, le pouvoir de sanctionner leurs pairs ».
La profession de sage-femme a évolué de l'accouchement, de la profession auxiliaire, à la profession médicale et autonome à compétence définie à l'obstétrique physiologique et gynécologie préventive, a précisé le président de la commission Socio-culturelle de l’Assemblée nationale.