Une série d’attaques menées par des présumés combattants de la CODECO, samedi 18 mars, dans six villages du territoire de Mahagi(Ituri), a fait 14 morts dont des enfants et des femmes. Des rescapés et la société civile ont rapporté la nouvelle ce dimanche à Radio Okapi.
D’après ces sources, le faible effectif des soldats des FARDC n’a pas permis de repousser l’attaque de ces villages de la chefferie de Panduru.
Témoignage d’un rescapé, Jean-Bosco Ulama :
/sites/default/files/2023-03/19_03_2023_habitant_de_panduru_web.mp3
« Les éléments de la milice Codeco ont fait incursion dans les villages Awu, Sana-Ali, Djupazaga, Merber, Terutoro…etc… Ces miliciens seraient venus des villages Lobo, Kamacho et ont tué à la machette, beaucoup plus au niveau du village appelé Djupazaga », a expliqué, à son tour, Innocent Wabekudu, président de la coordination de la société civile du territoire de Mahagi.
Avant de se retirer, les assaillants ont incendié une dizaine de maisons et emporté plusieurs biens de la population. Ce qui a poussé les villageois à fuir vers des entités plus sécurisées.
Selon Innocent Wabekudu, on note « un déplacement massif de la population vers les sites de Luga et Sii, les centres de Ngote, Gonyeri ; les villages Avogira, Terususa, Ayisi, Pabong, Umbisi et d’autres milieux jugés sécurisés ».
Il a ajouté que cette attaque a provoqué « une paralysie totale des activités dans les villages et centres commerciaux environnants ».