Sept déplacés dont cinq enfants sont décédés en l’espace d’une semaine dans le site de Savo dans le territoire de Djugu (Ituri), à cause de la famine et de manque de soins médicaux. Ce jeudi 26 janvier dans la matinée, un enfant est mort pendant que son père était à la recherche d’un travail journalier pour pouvoir amener son enfant à l’hôpital a déploré, le président du site de Savo, Emmanuel Ndalo, qui alerte les humanitaires et le gouvernement
La situation humanitaire se dégrade quotidiennement au site de Savo depuis l’attaque d’il y a une semaine, des miliciens de la CODECO qui ont tué sept personnes.
Les déplacées ne sont plus libres de se mouvoir à la recherche de petits boulots qui leurs procurent de l’argent ni d’aller dans leurs champs pour cueillir les récoltes, à cause de l’insécurité à la suite de la présence des combattants de la CODECO dans cette région, affirme le président du site.
Les travaux journaliers sont devenus rares pour plus de 34 000 déplacés. L’accès aux champs est impossible, car la région est entourée des miliciens.
Cette situation rend la vie difficile à ces personnes qui sont dépourvues de tout.
D’autre part, plus de sept mille déplacés du site de Savo passent la nuit devant les boutiques et maisons au centre commercial de Bule.
Ils craignent de retourner dans ce site à cause de l’insécurité. Ce qui les expose également aux maladies.
Ces déplacés plaident pour la restauration de l’autorité de l’Etat dans le territoire de Djugu.
Les gestionnaires du site appellent à une intervention urgente du gouvernement et des humanitaires, en vue de sauver des vies humaines.