Au moins cinq personnes sont tuées, depuis le début de cette année, par arme blanche ou dans des circonstances non élucidées, à Goma (Nord-Kivu).
Les populations ont exprimé leur ras-le-bol de constater que les bourreaux ne soient pas retrouvés après leurs forfaits.
Elles ont exprimé ce sentiment de colère lors de l’inhumation d’un humanitaire qui travaillait pour le HCR, assassiné le jeudi 5 janvier au quartier Himbi de Goma.
Selon des sources, cet illustre disparu tentait de porter secours à des voisins attaqués par des bandits armés.
L’un des notables de Goma, Onesphore Sematumba, partage sa peine de vivre à Goma.
« Il est déplorable que la ville de Goma continue à être un mouroir. L’espérance de vie d’un Gomatracien est de 24 heures renouvelable. Pour Alain, c’est arrivé ce jour-là, mais pour toi, pour moi, nous ne savons pas si demain nous serons encore en vie alors que nous ne sommes pas visiblement malades », a-t-il déploré.
Il a souhaité que ces meurtriers répondent de leurs actes devant la justice.
Le monitoring de la société civile en ville de Goma rapporte plus de 40 personnes tuées en 2022 par des bandits.